Connaissez-vous l’ A9?

Non ce n’est pas l’autoroute du même nom, la languedocienne ou la  catalane.

Le président de région Olivier Fihol nous avait proposé de profiter de la solidarité de ce pasteur de passage en France et qui se rend disponible le week-end pour aider les églises locales. Dimanche 4 juin, nous avons donc accueilli le pasteur Rodolphe Gozegba   De Bombémbé . Originaire de Bangui en République Centrafricaine (RCA), il y est pasteur, professeur de théologie à Bangui et créateur de l’A9. Rodolphe est docteur en théologie et  a rencontré pour sa thèse un théologien contemporain allemand, Jürgen Moltmann défenseur de la théologie de l’espérance. Pour en apprendre plus, vous pouvez aller sur Wikipédia. Comme cela s’est fait de façon précipitée, nous n’avons pu le recevoir que pour le culte du dimanche où sa prédication portait sur Lazare , le mendiant atteint d’ulcère qui après sa mort rejoint Abraham et le riche dont le nom n’est pas connu qui se trouve dans le lieu des tourments.

Au moment des annonces, nous lui avons demandé de se présenter et de nous parler de l’A9 qui est une association qu’il a crée. Rodolphe nous dit: « En Afrique quand quelqu’un se lève le matin, il se pose la question: vais-je trouver à manger? Ici le matin quand vous vous levez, vous vous posez la question: qu’allons nous manger?

En RCA, 71% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté international (1,90 dollar par jour).

Cette association veut aider les gens à se prendre en charge et produire eux-mêmes leur nourriture.

Vous connaissez ce proverbe qui dit « quand un homme a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson ».  Cette association donne aux personnes qui le demandent un kit de jardinage, comportant des outils et des semences pour que ces personnes puissent produire leurs légumes (légumes dont les noms nous sont inconnus). Si vous voulez plus d’informations, vous pouvez consulter le site https://a9-association.com/

Peut être en paroisse pourrions nous réfléchir sur une aide collective que nous pourrions apporter à Rodolphe. Merci à lui pour sa disponibilité et sa gentillesse, merci à l’assemblée de l’avoir accueilli et il m’a dit qu’il pourrait revenir.

Dominique Langlet