Psaume 104
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Le visible à contempler et l’invisible à discerner,
Ce qui saute aux yeux et ce qui passe inaperçu,
Ce qui fait naître admiration et ce qui suscite interrogation,
Tout ce qui dit que Dieu est merveilleux
Qu’Il se dit dans Sa création,
Qu’Il se découvre sous les traits de ses créatures !
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Il donne mouvement aux sources des torrents
De lui jaillissent des sources de joies.
Il donne nourriture au bétail
Par lui germe l’herbe des prés.
Il donne les luminaires des cieux
Par lui ils marquent le temps !
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Un arc dans la nue pour dire Son alliance,
Des tables de pierre pour dire Son commandement,
Un nouveau-né pour dire Sa présence,
Des paraboles pour dire Son Royaume,
Une croix pour dire le Salut par Lui,
Un tombeau vide pour dire Sa Résurrection !
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Pour les mages agenouillés à la crèche,
Pour les Zachée ouvrant leur porte,
Pour les centurions au pied de la croix,
Pour les compagnons de route sur les chemins d’Emmaüs
Mon âme bénit l’Eternel !
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Pour la béatitude qui transfigure le présent,
Pour la promesse qui ouvre un avenir,
Pour la fidélité qui nourrit l’espérance,
Pour la confiance qui fortifie la fraternité,
Pour l’accueil qui enrichit la vie,
Pour le partage qui signifie la solidarité,
Pour les gestes posés qui disent l‘élan du cœur,
Pour la présence offerte qui traduit la bienveillance
Mon âme bénit l’Eternel !
Pour le visible et l’invisible,
Mon âme bénit l’Eternel !
Au désert la manne comme nourriture abondante,
Au désert l’eau du rocher comme source inépuisable,
Sur la montagne les pains et poissons de l’enfant comme un trésor à multiplier,
Au Temple les deux sous d’une veuve comme une offrande généreuse,
Dans la chambre haute du pain et du vin comme un festin,
Sur la croix une attention vers une mère comme un signe ultime de l’amour filial,
Au jardin un prénom comme une salutation nouvelle,
Sur la plage un repas comme un rendez-vous de retrouvailles !
Pour le visible que Dieu suscite
Pour nous signifier l’invisible de Son être
Et la profondeur de Son amour,
Aujourd’hui et toujours
Mon âme bénit l’Eternel !
Pasteur Olivier Filhol